Lorsqu'on quitte San Bernardino pour Los Angeles, les embouteillages sont notre principale crainte; finalement, il y en a assez peu et après quelques kilomètres, on remarque une astuce, étant à 4 dans le véhicule, on est autorisé à rouler sur la voie la plus à gauche qui est celle du covoiturage. Même lorsque le trafic est saturé, on circule convenablement sur cette voie appelée "carpool" ou "hov".

On arrive en milieu de matinée sur le parking gratuit en bas du Griffith Observatory (en fait le parking du Greek Theater), par chance il reste de la place, heureusement car le parking du haut coute 10 dollars par heure!

En marchant moins de 15 minutes, on arrive à l'observatoire où l'on découvre le célébrissime panneau d'Hollywood (une navette gratuite est aussi disponible ).

 

 

A l'intérieur de l'observatoire, il y a des expositions scientifiques pour comprendre les phénomènes du jour et de la nuit, des marées, des saisons, de la météo etc. Ca peut être très instructif pour des personnes bilingues, ce qui n'est malheureusement pas notre cas.

On hésite longuement avant de renoncer à marcher jusqu'aux pieds du panneau, la randonnée longue de 5 km avec un peu de dénivelé ( les lettres sont à 500m d'altitude) a rebuté nos ados.

Apres une courte balade pour se rapprocher du panneau, on part vers l'hôtel. la circulation dans cette mégapole immense que je redoutais est plutôt agréable et facile.

 

Notre budget a été calculé au plus juste, notre hôtel est sans doute l'un des moins chers disponibles à cette période, toutefois on ne trouve pas à s'en plaindre. c'est Economy inn Hollywood sur Sunset boulevard. Point important , il y a un parking gratuit, d'ailleurs la voiture ne bougera pas de là durant tout notre séjour.

Il est relativement bien placé, on est tout proche d'une station de métro, et à moins de 2 kms de Hollywood Walk of Fame, l'ensemble est propre, c'est bien suffisant sachant qu'on ne sera pas beaucoup à l'hôtel.

Notre première balade est le quartier de Hollywood Bvd ( Walf of fame, Chinese Theater), on s'amuse à reconnaitre les personnes connues sur les étoiles ou les empreintes, on voit aussi des artistes si l'on peut dire déguisés en tout ou presque, ça fait partie du folklore. On est davantage peiné par le nombre important de homeless même ici dans un quartier de renommée mondiale.

 

En rentrant à l'hôtel, on est étonné de passer devant le siège de Netflix, puis on fait un peu de courses au Target tout proche de l'hôtel, on est en Californie, dans une ville connue dans le monde entier, les prix s'en ressentent, toute l'alimentation est très chère.

Les jours suivants, nous choisissons d'aller  visiter les studios Universal qui sont plus un parc d'attraction que des studios de cinéma à proprement parler (le retour sur cette visite est développé dans un article séparé).

Le 2ème jour, on fait les rares attractions que l'on n'avait pu faire la veille puis en fin de matinée, on choisit de quitter le parc. Contrairement à Disneyland Paris que l'on connait très bien, on n'imagine pas rester plusieurs jours dans le parc.

Profitant de notre pass métro, on se rapproche de Beverly hills, on découvre des quartiers  calmes avec de belles demeures mais rien d'exceptionnels non plus, les plus grandes villas sont toutes invisibles fort logiquement. C'est essentiellement à Rodéo drive que l'on observe tout le luxe auquel on pense lorsque l'on imagine Beverly Hills. J'y ai vu plus de voitures de luxe qu'à Dubaï, Monaco ou Marbella!

 

 

En prenant le bus, on part découvrir pour la première fois la cote californienne. On est à santa Monica,  c'est très touristique, le pier est plein de monde, c'est là qu'officiellement  se termine la route 66.

 

 

La plage est plutôt quelconque, il y a des gens qui se baignent pourtant, ici, il fait plus frais que dans le reste de la ville et comme on l'a lu à maintes reprises, la température de l'eau est assez fraiche même en été.

 

le lendemain avant de quitter cette immense ville, on se gare difficilement dans Venice Beach, plusieurs rues nous ont semblées peu rassurantes sachant qu'on avait tous nos bagages dans le véhicule.

Ici on a surtout apprécié les canaux plutôt photogéniques

 

 

ainsi que le front de mer style babacool.

 

 

 

Nous débutons la remontée de la côte pacifique par la highway 1 : nous faisons une petite étape repas à Santa Barbara mais la météo maussade nous oblige à continuer notre route vers le nord...

 

Malgré ce mauvais temps, on ne trouve aucun camping disponible ni aucun endroit où l'on serait autorisé à planter nos tentes, on doit se résoudre à dormir dans la voiture pfff. On dort sur un parking à Pismo beach: en soirée la station est plutôt endormie, il faut dire qu'il fait assez frais, ça nous change des autres états visités auparavant.

 

 

La route 66, une des routes les plus mythiques au monde relie Chicago à Los Angeles. Evidemment, sa longueur étant de quasiment 4000 kms, on n'en a fait qu'une petite portion. Nos arrêts sur cette route ont été plutôt plaisants sans pour autant être exceptionnels comme ont pu l'être certains moments dans les parcs ou grandes villes californiennes.

Notre premier arrêt sur cette route est à Williams, le moins que l'on puisse dire c'est que la ville profite à fond de sa présence sur cette route mythique. Elle en perd  en authenticité selon moi, on y trouve tout un tas de magasins de souvenirs vendant tout ce que l'on peut imaginer pourvu qu'il y ait le logo de la route 66 dessus.

 

 

Williams, c'est aussi le point de départ du train pour le Grand Canyon:

 

On poursuit la route jusqu'à Seligman, c'est tout aussi pittoresque... 

 

Ambiance Disney Car's garantie 

Un peu plus loin, on choisit de faire un écart pour aller à Chloride, une ville fantôme peu touristique...si peu qu'on ne s'y sent pas à l'aise, on n'y voit rien de marquant et on repart aussitôt. Dommage pour le détour.

On ne regrette pas la portion de la route 66 entre Kingman et Oatman, le paysage y est très dépaysant et surprise, on est bloqué par... des ânes si peu farouches que certains essaient d'entrer dans la voiture en passant par les vitres!

On fait halte à Oatman: on a beaucoup aimé ce village, très riche et peuplé il y a un siècle , celui-ci ne vit plus que grâce au tourisme. Ici  le temps semble s'être arrêté, on se croirait dans un western. Dommage qu'il y ait ces voitures garées en bord de route, on aurait aimé n'y voir que les ânes.

 

Ce fut l'une des journées les plus chaudes de notre périple, ainsi on a cherché un lieu de baignade. En passant à Needles, on a vu de belles marinas luxueuses, on s'est posé dans une zone publique (très rare et difficile à trouver) et baigné dans le Colorado où l'eau y était fraiche mais que ce fut agréable!

Needles marque la frontière entre l'Arizona et la Californie, on est surpris par l'absence de transition concernant les prix des carburants, ils ont augmenté immédiatement de 1.5 dollar par gallon!

A Amboy, nous ne manquons pas un arrêt photo devant le célèbre motel Roy's...

Vu la chaleur( la température doit avoisiner les 45 à l'ombre), on choisit de rouler assez longtemps, on arrive vers 21h au nord de Joshua Tree N.P. Malgré l'obscurité , on parvient à s'installer en zone BLM, on passe une bonne nuit sans savoir réellement où l'on se trouve, quelques inquiétudes toutefois pour Yléa qui comme nous a entendu toute la nuit les cris des coyotes, normal en même temps on est en zone désertique.

Au réveil, on découvre le cadre merveilleux dans lequel nous avons dormi gratuitement !

Le lendemain, on part faire une balade rapide à Palm Spring; on est en basse saison ici actuellement, on comprend pourquoi tant la chaleur y est suffocante... Véritable musée à ciel ouvert, on trouve de nombreuses œuvres et installations artistiques dans le centre ville.

 

 

A San Bernardino, on retrouve la route 66, on va au musée Mc Donald's qui se trouve à l'intérieur du premier restaurant ouvert par les frères Mac Donald's. L'endroit n'est pas très touristique; à notre arrivée, nous sommes les seuls visiteurs! 

 

On passe la nuit au camping little creek à quelques kilomètres de San Bernardino, on paie 5 dollars car on a le pass america (sinon c'est 10 ) que l'on met dans une enveloppe comme à chaque fois que c'est payant. Ici ,comme en Europe du nord , tout est basé sur la confiance et cela fonctionne à merveille; pas besoin d'accueil ni de trésorerie mais je doute qu'en France, ce système soit envisageable .

On a cherché en vain une zone de baignade pour se rafraichir, au lieu de cela, on s'est reposé car les 3 journées qui arrivent à Los Angeles ne seront pas, elles, de tout repos.

On termine la route 66 au pier de Santa Monica qui sera cité dans la partie destinée à Los Angeles.

 

 

 

Grand Canyon N.P.

 

C'était ce que j'avais le plus envie de voir parmi toutes les belles choses que l'on pouvait imaginer observer lors de ce road-trip. Je ne m'étais pas trompé.

C'est le souffle coupé, la voix tremblante pleine d'émotion que je me suis  retrouvé devant cette merveille, aucun mot ne saurait décrire le spectacle que nous offre ce lieu!

Vous l'aurez compris, j'ai été ébloui par le panorama que nous propose le Grand Canyon. Nous y sommes arrivés en début de matinée, heureusement il faisait encore beau, comme trop souvent lors de notre périple, la pluie et les nuages sombres sont venus ternir toute la beauté du parc.

 

Comme ailleurs, il est recommandé d'utiliser les navettes pour se déplacer dans le parc. Ici, il y a 2 boucles différentes qui permettent d'accéder aux différents départs de randonnées et aux points de vue.

Il y a beaucoup de monde mais comme les chemins pour se promener sont immenses, on ne ressent pas vraiment pas la foule. Au camping, le mather campground, c'est encore mieux , il est annoncé complet mais les emplacements y sont si grands que l'on s'y sent presque seul. la nuit nous coute  18 dollars, vu le lieu, c'est vraiment peu.

 

Malgré le manque d'engouement de nos ados et les nuages gris qui colorent le ciel,  nous débutons la randonnée South Kaibab, celle-ci permet de descendre au fond du canyon. Evidemment on ne prévoit pas de la faire en entier, le temps prévu pour la faire est de deux jours, dommage j'aurai vraiment aimé me retrouver au fond du canyon, au bord du Colorado. Bon le peu que l'on a parcouru de cette randonnée a déjà été assez éprouvant pour Sab et les gosses. 

 

En fin de journée, on fait la rim trail jusqu'à Angel bright, celle-ci n'a quasiment aucun dénivelé, elle permet d'avoir différents points de vue sur le canyon. 

Et toujours ces petits écureuils qui nous accompagnent  lors de chacune de nos balades.

 

 

 On termine cette journée mémorable par un feu de camp sur notre emplacement en faisant bruler quelques chamallow comme de vrais américains.

Petite visite à proximité de nos tentes, ces animaux mi vache mi élan ( apparement des wapitis) qui ne sont pas craintifs du tout.

 

Même en dehors des parcs nationaux les plus connus, les paysages sont magnifiques. c'est un réel plaisir de conduire dans de telles conditions.

 

Avant de rejoindre Monument Valley, on fait un petit détour à Navajo national monument, une zone beaucoup moins fréquentée par les touristes mais pourtant très belle.

On y fait une belle randonnée, la Sandal trail ; assez rapide celle-ci permet de s'approcher des ruines du village Betatakin où les indiens Anasazis vivaient autrefois. En dehors de ces grottes, le paysage est une nouvelle fois remarquable.

 

 

 

Après un tour au visitor center où l'on s'achète notre premier souvenir, le Monopoly des parcs nationaux,

on part s'installer au camping à proximité , le Sunset view: on y a un emplacement bien délimité, table et banc ainsi qu'un foyer pour faire du feu, tout cela gratuitement, difficile d'imaginer cela en France.

Malheureusement un gros orage éclate et on ne peut pas profiter de cette journée. Cela nous permet d'être en forme pour la journée suivante à Monument Valley. Le trajet qui nous y emmène est superbe.

Avant d'accéder au parc, on fait le détour habituel de chaque touriste un tant soit peu cinéphile en photographiant le paysage à Forrest Gump point.

Un peu plus loin, le Mexican hat : une formation géologique assez surprenante...

Avant d'entrer dans le parc  de Monument Valley, nous devons régler les frais d'entrée, eh oui ici, le pass America n'est pas valable! Les prix ont légèrement augmenté cette année, il faut payer 8 dollars par personne.

 Pour Sab , cette photo symbolise à elle seule l'ouest américain.

Malgré la forte chaleur, on décide tout de même de faire le Wildcat trail, une randonnée autour de ces magnifiques formations rocheuses appelées mesa.

Nous décidons ensuite de reprendre la voiture pour nous lancer à l'assault de la Valley drive, une boucle de 24 km qui serpentent entre les buttes. 

Le terrain est très accidenté et les premiers kilomètres ressemblent plus à de la piste pour 4x4 qu'à une route adaptée à tous les véhicules. Nous avançons avec le stress d'abimer la voiture jusqu'au John Ford Point  (point de vue très photogénique) où nous décidons de faire demi-tour... Dommage pour les autres points de vue mais le risque de recevoir une pierre projetée par un autre véhicule ou de crever est trop important. Nous revenons donc au parking en serrant les fesses dans les passages les plus compliqués 

 

Nous partons l'après-midi nous installer au Golding Lodge Campground, un camping plus à l'européenne avec sanitaires, douches, petite piscine et même une petite épicerie. De ce fait, c'est forcément un peu plus cher (68$ pour la nuitée). Les emplacements basiques pour tente sont regroupés dans le bas du camping, les premiums ( à plus de 100$ la nuit) ont le droit à une superbe vue sur les buttes. Il y a une colonie de vacances française très bruyante et très envahissante juste à côté de nous, pas de bol ...

Une bonne averse, une fois de plus, nous rafraîchit et nous décidons d'explorer les randonnées qui partent du camping vers les buttes qui nous entourent. Nous faisons Arch trail qui mène à une arche creusée dans la roche et offre un point de vue différent sur les Mésas.

 

On profite de notre petite vue sur les buttes pour observer le coucher et le lever du soleil sur celles-ci ( la flemme  de sortir la voiture pour retourner au parc ).

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à Las Vegas avec presque 4h de retard ( notre avion est resté cloué au sol à cause d'une panne lors de l'escale à Amsterdam) et un bagage perdu (le bagage cabine de Timéo que l'on nous a forcé à mettre en soute faute de place suffisante dans les coffres à bagages de l'avion). Nous filons prendre la navette qui nous emmène au "Car rental center" pour récupérer notre SUV chez Hertz. La transaction est très rapide ( pré-payée avant notre départ en chèques-vacances avec BSP Auto) et nous nous dirigeons vers notre carrosse pour les 21 prochains jours, une Chevrolet Equinox toutes options (même des trucs auxquels on aurait jamais pensé genre wifi à bord...).

 

 

Epuisés, nous allons directement à l'hôtel pour profiter d'une bonne nuit de sommeil avant le grand départ demain... Nous aurons encore une soirée et un jour en fin de séjour pour profiter de la capitale du jeu et du vice ...

 

Je ne suis pas très à l'aise lors des premiers kilomètres de route, un pays et un véhicule que je ne connais pas, mais très rapidement je constate que les américains conduisent prudemment et avec beaucoup de courtoisie, c'est agréable d'autant plus que les routes sont quasiment dépourvues de virages ou autre rond-point si pénibles en France.

Avant de quitter las Vegas, on fait la découverte de notre premier Walmart qui ne sera pas le seul… on achète l'indispensable: réchaud, bouteille de gaz et surtout des vêtements pour Timéo puisque KLM a perdu sa valise, par la même occasion, on s'aperçoit que le coût de la vie n'est pas du tout le  même que chez nous (et dire que beaucoup se plaignent des prix en France...).

Zion N.P.

A notre arrivée à Zion, on achète le pass "America the beautiful" pour 80 dollars. C'est vraiment peu cher vu que les parcs sont très bien entretenus et que ce pass permet à toute la famille d'accéder à tous les parcs durant une année!

Au parc on choisit de faire le début des  "Narrows", une randonnée assez facile et atypique puisqu'une grande partie se déroule les pieds (voire genoux) dans l'eau. on prend la navette jusqu'à l'arrêt "temple of Sinawava".

On est assez peu gêné par la chaleur puisque la randonnée se passe dans des gorges, on en profite même pour se baigner ou plutôt se tremper vu que la quantité d'eau, suite à la période de sécheresse, est assez faible.

En dehors des zones submergées, on est émerveillés par des petits écureuils que l'on voit sur notre parcours, on ignorait à ce moment là qu'on en verrait des dizaines chaque jour. 

Nous n'avons fait aucune réservation de nuitée pour ce second soir de vacances, heureusement nos recherches avaient mentionné la possibilité de dormir dans une zone BLM vers Mont carmel et effectivement, en empruntant une piste pendant à peine 1km, on trouve une belle zone où le camping est autorisé et gratuit, génial!

Bryce Canyon N.P.

Le lendemain, 16/07, nous  visitons Bryce Canyon, il s'agit de l'un des plus beaux parcs que nous ayons fréquenté. Ses paysages emplis de formations géologiques aux formes  bizarres appelées "hoodoos" sont magnifiques.

Comme dans tous les parcs, nous empruntons la navette pour nous déplacer et nous rendre au départ des randonnées. C'est pratique, reposant et cela permet d'avoir uns visite rapide et commentée du parc ( malheureusement notre niveau d'anglais ne nous permet pas de comprendre tous les commentaires ni les subtilités qui font rire nos voisins américains ...) 

Nous faisons les randonnées Rim trail qui donne une vue globale sur le canyon et le combiné Queens garden + Navajo loop pour le découvrir en profondeur 

Rim trail:

 

 

Queens garden et Navajo loop trail:

 

 

Après ces superbes balades, on prend la route vers page sans savoir où l'on campera...

Avant de chercher un lieu de bivouac, on s'arrête rapidement au barrage du Glen Canyon, il est plus de 17h , dommage, le visitor center est fermé..

 

On va ensuite à Horseshoe bend (10 dollars le parking pour une heure, ils abusent les indiens navajo ), on y fait tout de même de très belles photos.

On se dirige ensuite à Lone rock Beach où, d'après nos recherches, on peut dormir au bord du lac Powell pour seulement 14 dollars.  On campe donc au bord du lac Powell en montrant notre pass america, en revanche personne ne nous demande les 14 dollars et on ne trouve aucune boite pour les déposer.

On a pu se baigner dans le lac et dormir dans un lieu magique, cependant une tempête de sable nous a fortement dérangée durant la nuit.

 

Le lendemain au moment de partir on a remarqué deux douches extérieures  en accès libre , génial!