Nous voilà enfin en Grèce , il y fait très chaud évidemment, une fois la frontière passée, on en profite pour téléphoner (notre forfait Europe n'acceptait pas la Hongrie, la Serbie et la Macédoine)  et pour faire des courses (on retrouve l'euro) dans un Lidl vers la frontière et là à notre grand étonnement on s'aperçoit que la quasi majorité de ce que l'on a l'habitude d'acheter y est plus cher voire beaucoup plus cher: les produits laitiers étaient vendus le double voir le triple du prix en France!

Aux météores, nous choisirons le camping Vrachos (http://www.campingkastraki.com/fr) cité dans CCI et où il y a une piscine (les enfants patientent depuis plusieurs jours sur la route alors, même s'ils réclament la mer et qu'elle n'est pas là, au moins la piscine les récompensera de leur patience).Sur notre court parcours en Grèce nous n'avions vu pour l'instant que des véhicules grecs or dans ce camping, la clientèle y est très internationale: suisse, anglais, allemand, beaucoup de français et même des australiens. Nous allons en profiter pour vidanger (au seau car rien n'est prévu pour cela dans le camping).

Afin de ne pas faire trop de kms à pied pour rien , nous demandons des infos à une famille française (qui s'avérera très sympa, ils sont balaises, eux, ils voyagent à 5 avec un ptit Volkswagen!) et à une colonie de vacances française (après presque 3000km on se croirait encore en France) une petite marche d'1 km (il est vraiment bien placé le camping) nous mènera  au premier monastère des météores. Hélas, il ferme à 15h30 et de toute façon, on est en short et on n 'aurait pas eu le droit de le visiter.

Nous allons donc au prochain monastère dont le chemin se trouve à gauche de la route en montant, heureusement que des français ( décidément après 3000 km on se croirait en France tant il y a de français ici!) que nous avons croisé nous l'ont dit car le chemin n'est pas du tout indiqué). Nous ne regretterons pas d'être monté car la vue en haut du monastère est magnifique et l'endroit pas si touristique puisque là haut, nous sommes seuls (nous sommes pourtant mi juillet!)

Dans un terrain vague, juste à côté du camping, nous apercevons, en promenant la chienne, une tortue qui se promène... Les enfants vont la voir et la caresser puis on se rend compte qu'elle n'est pas seule et qu'une autre l'attend dans une cachette sur le bitume de la route...

De retour au camping, la baignade dans la piscine nous fera un bien fou et énormément plaisir aux gosses (surtout qu'ils s'y sont fait une copine).

La piscine, ce n'est pas aussi bien que la mer, donc le lendemain matin , nous partons en direction de la plage la plus proche qui se trouve à Itéa; nous nous perdrons en chemin puisque il y a deux itéa à moins de 100 km d'écart et mieux vaut éviter de s'égarer là-bas car, dès lors que l'on quitte les grands axes , ça se complique: routes à peine goudronnées , chiens endormis ou autres animaux en plein milieu de la route etc.

En arrivant à Itéa, nous nous garons sur un parking avec un panneau indiquant "camping interdit" mais on se rassure en se disant que l'on ne fait pas du camping mais juste du stationnement. Puis, de toute façon, au fur et à mesure de notre balade dans la "station", on ne s'inquiètera plus de cela mais plutôt des occupations que l'on peut avoir ici car la station nous a semblé abandonnée! Il y a pourtant tout ce qu'il faut pour en faire une belle station balnéaire (belle plage, paysage magnifiques, eau transparente et chaude etc).

Nous ne resterons pas garés ici pour passer la nuit, quelques jeunes s'installant autour du camping-car et nous réclamant à manger ou de l'argent (si nous commençons à donner maintenant, il est possible que beaucoup d'autres arrivent ensuite et nous n'avions pas les moyens de satisfaire tout le monde), nous partirons donc en direction de Delphes que nous souhaitons visiter le lendemain (le site étant tellement touristique qu'il y aura forcément de quoi stationner à proximité). Là bas, aucun parking, nous nous poserons en bordure de route sur une zone de stationnement interdite aux cars où évidemment, il y avait plein de ...cars. On se consolera en se disant qu'on a une belle vue et que si on n'est pas content, il y a deux camping à Delphes et qu'on n'a qu'à payer 30-40 euros pour se sentir à l'aise( ce n'est dans notre esprit de chercher les camping à tout prix). En soirée nous irons nous balader dans Delphes qui est une petite ville pleine de vie.

Légère inquiétude avant de partir visiter le site de Delphes(entrée: 12 euros pour  nous 4) puisque la police arrive avec les gyrophares au bord du camping-car. En fait c'était simplement pour nous expliquer qu'il est interdit de sortir des affaires ( ce que nous ne faisons jamais de toute façon).

Plus grosse inquiétude, en revanche, lors de la visite du site puisque Sabrina y sera très malade (coup de chaleur), elle ne pourra pas profiter des magnifiques vestiges antiques très bien conservés.

De Delphes, en principe, nous devons nous diriger vers Athènes enfin le Pirée (puisque nous y avons vu sur nos deux applications un parking accessible au camping car et où surtout la gérante parle français). Mais la chaleur étant si forte que nous nous arrêterons à Elefsina sur la première plage que nous trouverons et qui n'était pas trop belle, mais la crainte de nouveau coup de chaleur et l'eau qui est tellement chaude et translucide et on oublie le paysage un peu trop industriel. La seule curiosité que nous y verrons est ce bateau échoué là sans doute depuis bien longtemps.

Après cette baignade rafraichissante, nous nous dirigeons non sans inquiétude vers la banlieue d'Athènes...Comment seront les routes? les conducteurs etc.. Trouverons nous facilement le parking ?

Cette baignade n'aura pas été suffisante pour éviter le coup de chaleur car Timéo se mettra à vomir à notre arrivée au Pirée.

Finalement nous trouvons assez facilement le parking(merci le gps) et sommes agréablement surpris par la gentillesses de la dame qui parle très bien le français et nous proposera 25 euros les 48 h dans son parking entièrement sécurisé (heureusement car le Pirée n'est pas la plus rassurante des villes que nous visiterons), elle nous proposera des plans d'Athènes , nous expliquera des tas de choses sur les deux grandes villes que sont Athènes et le Pirée , elle nous indiquera également qu'il ne faut surtout pas essayer d'aller jusque Athènes en vélo, la route étant extrêmement dangereuse  pour des enfants (on en vient à se demander si on n a pas fait une erreur en emmenant les vélos).

 A notre arrivée, nous n'irons pas à Athènes car pour une visite à Athènes, mieux vaut prévoir  la journée mais au Pirée qui contrairement à ce que nous pensions est une ville plutôt agréable, certes il y a mieux mais de toute façon , nous devons être rentrés au parking avant 21h30 sinon on sera coincé dehors et je ne l'imagine pas. La nuit sera compliqué en raison de la chaleur étouffante même en pleine nuit. Nous ne sommes pas seuls sur le parking puisque des australiens sont à coté de nous dans un petit fourgon.

Le lendemain matin, direction le métro pour sortir à la station Monastiraki,. En sortant du métro, il y avait une très belle vue sur l'acropole mais on ne l'a même pas vu! Nous commencerons par nous balader dans le quartier ancien (Plaka),et ,comme souvent, nous nous tromperons de chemin pour rejoindre l'entrée de l'acropole.

24 euros l'entrée pour nous 4 , ça va, c'est pas trop cher, les enfants (qui vont étudier tout cela en 6ème et en primaire dès la rentrée) et Sabrina seront très impressionnés devant le Parthénon et tous les autres monuments antiques, moi un peu moins , la foule étant tellement importante que cela enlève un peu  le charme du lieu et, contrairement à Delphes, ici, rien n'est expliqué en français, c'est dommage.  Nous irons également voir l'agora et d'autres temples.

Puis après une longue marche dans une longue avenue devenant piétonne à un moment( elle ressemble fort à tout ce que nous connaissons , les enseignes étant exactement les même que dans Amiens par exemple), nous nous retrouvons devant le parlement où nous assisterons, médusés, à la relève de la garde qui est ... difficile de trouver les mots pour décrire, mieux vaut regarder la vidéo. Les enfants sont contents d'assister à cela et d'être pris en photo avec les gardes et surtout nous allons au mc do (curieusement, nous n'en avons pas vu depuis Vienne!), ce qui nous permet de profiter de la clim et du wifi pour donner des nouvelles et mettre quelques photos sur Facebook. Nous ne pourrons plus visiter d'autres monuments car à notre grande surprise , ils ferment tous à 15h30!

Le lendemain, après une baignade à la plage du Pirée où l'eau est toujours chaude et translucide et le front de mer comme souvent jonché de belles résidences hélas abandonnés depuis fort longtemps. nous partons vers le Péloponnèse.

La circulation dans le Pirée est stressante, les rues sont étroites, on est pressé de se retrouver en dehors de l'agglomération athénienne. Hélas à la sortie du Pirée, il y a un bouchon , on est surpris car les voitures ou camions roulent tous dans la  bande d'arrêt d'urgence (cela ne nous surprendra plus par la suite, peu importe la route , il faut toujours rouler dans la voie la plus à droite même quand il n'y en n'a pas, on l'avait lu dans le routard mais ça surprend beaucoup). Afin d'éviter l'autoroute saturée et chère, on se retrouve sur des routes très mal entretenues à la limite du praticable, nous cherchons donc rapidement un moyen de retourner sur l'autoroute et c'est pas évident, on se perd encore. Pas de chance au péage, on paie en classe 3 comme les poids lourds, du coup c'est cher!