Dès la réservation de nos billets d'avion pour le Japon, on s'était dit qu'il faudra essayer d'en voir un peu plus que la capitale, s'imprégner du pays plutôt que de ne voir que Tokyo qui est fort logiquement plus internationale que n'importe quel lieu du pays.

Beaucoup nous ont dit qu'il fallait voir absolument Kyoto voire Nara ou Osaka mais ces villes sont inaccessibles sur une journée même en Shinkansen ( ce qui aurait été inenvisageable financièrement de toute façon, le jrpass est trop cher pour nous - environ 250€ /personne). Alors on a longtemps hésité entre Nikko, Hakone, Yokohama, le mont Takao ou les deux communes voisines Kamakura et Enoshima.

Ce n'est que sur-place qu'on a finalement choisi de prendre un Freepass Odakyu (1520Y /personne) qui comprend l'aller-retour Tokyo-Shinjuku//Enoshima et permet ensuite de se déplacer à volonté entre cette ville et sa voisine Kamakura.  C'était bien moins coûteux que de rejoindre des villes comme Nikko ou Hakone et surtout bien moins long en temps de trajet (environ 1h. de train de banlieue).

On n'a pas regretté, ces deux villes sont super agréables. il faut dire que le temps fut très ensoleillé, ainsi dès la mi-parcours, on a pu à travers les fenêtres du train voir le magnifique mont Fuji.

On a d'abord visité la presqu’île d'Enoshima: ça nous a enchanté, on était content de voir le Pacifique, de se balader sur la côte rocheuse et surtout on a pu faire de très belles photos du mont Fuji avec l'océan en premier plan.

La presqu'île d'Enoshima

 

Vues sur le mont Fuji

Enoshima est considéré comme le "petit Mont st Michel " japonais : c'est un lieu de pèlerinage très visité le weekend. La presqu'île est  parsemée de nombreux parcs et temples très photogéniques.

 

Boutique Hello Kitty à Enoshima 

 

Le sanctuaire Enoshima-Jinja

 

 

Lorsque l'on pénètre dans un sanctuaire, il convient d'abord  de se purifier les mains et la bouche .

 

 

Le port de plaisance d'Enoshima : la ville a été choisie pour accueillir les épreuves de voiles des JO de 2020.

 

 

La grotte du dragon

 

 

vue sur le mont Fuji et la tour d'observation du phare d'Enoshima

 

Fuji San est toujours là et il nous surveille ... 

 

Cloche Ryuren-no-kane dite "la cloche de l'amour du dragon" : si des amoureux sonnent la cloche en même temps, leur amour sera éternel 

Pour l'anecdote, on a choisi de déjeuner sur la plage comme on le fait souvent, hélas, nos sushis et autres beignets ont été violemment volés par ... de gros rapaces, ces derniers nous les ont carrément arrachés des mains, ce fut assez choquant! Du coup, on a dû se rabattre sur des chips de pieuvre, le goût et la sensation en bouche sont assez étranges  .

Avant de rejoindre Kamakura centre, on a fait halte à Hase où on a pu visiter le sanctuaire Kotoku-in possédant en son antre le Daibutsu, un grand bouddha de 13 m de haut, C'est assez rare pour être signalé, l'accès à ce temple est payant, 300Y par personne, c'est peu onéreux mais d'un autre coté , en dehors du bouddha , il y a peu à y voir. On peut ajouter 20Y pour pénétrer dans le ventre de la statue mais cela n'est pas indispensable, à l'intérieur , il n'y a rien !

 

 

Les tongs du grand Bouddha  sur-mesure bien sûr!

 

Le temple Hade-Dera (entrée payante 400Y)

 

Des samouraïs dans la grande rue commerçante de Kamakura.

Au centre de Kamakura , on a apprécié le sanctuaire shinto Tsurugaoka Hachimangu, il est magnifique.

 

On y a rencontré des animaux emblématiques (carpes koï) ....

 

ou pas ... un écureuil? Mais on n'est pas au central park de New-York quand même!

 

 

 

 

Modernité versus tradition....

 

 

 

Accolé à Ueno, le quartier Akihabara nous a bien plu, normal, c'est le quartier de l'électronique, des mangas à profusion, des jeux à pinces (UFO Catcher), des néons partout, des filles un peu racoleuses, dans la plus pure tradition Tokyoïte.

Ce quartier pourtant si proche de Ueno, Asakusa ou Yanaka s'en démarque complètement, fini le calme, les petites maisons, la verdure, ici c'est un peu le bordel, bon tout est relatif, on est au Japon alors aucun risque de débordement ou d'incident de quelque genre que ce soit, la sécurité est la base de tout ici.

Les gosses ont adoré venir dans Akihabara, on y trouve d'immenses magasins de mangas, papa aussi a beaucoup apprécié, on y voit plein de jeunes japonaises aguicheuses, on n'a pas toujours compris ce qu'elle proposait...

 

 

 

 

Un peu excentré de cette zone, on est allé à Tokyo dôme, une zone de loisirs en accès gratuit (seuls les manèges y sont payants), l'ensemble est joliment réalisé et le grand huit est vraiment impressionnant.

 

 

 

 

 

Très éloigné de ce quartier mais assez semblable dans son ambiance, le quartier Shibuya est l'un des plus connus des touristes européens, son célèbre carrefour est cité dans tous les guides de tourisme. le routard dit même qu'il s'agit d'un Times square puissance dix! Personnellement on ressent un peu l'inverse, Shibuya n'est pas aussi impressionnant que Times square à New-york, les néons, les écrans, le bruit etc tout y est moins impressionnant ici. Certes il n'est pas désagréable de se balader là-bas mais le dépaysement n'y est pas total.

 

 

On a été surpris par le magasin don quijote, une sorte de fourre tout géant où on trouve vraiment tout et n'importe quoi...

 

On a pu grignoter quelques petites gâteries étranges!

On a cherché en vain un étage élevé dans un de ces immenses complexes commerciaux pour prendre des photos de haut du fameux carrefour, le haut du magasin 109 n'est désormais accessible qu'en payant 600 yens , on s'est dit que c'était exagéré juste pour prendre 2-3 photos alors on est allé au premier étage du café Starbucks ( un peu comme tout le monde en fait) mais le rendu n'est pas top .

Nos jeunes ont eux beaucoup aimé le centre commercial  Parco , puisque on peut y trouver un beau magasin Nintendo , il est si grand et unique (le seul en Asie et le deuxième à ouvrir dans le monde après celui de New York que l'on connait déjà ) qu'il faut y faire la queue pour y entrer. Par chance on a attendu que 15 min c'est parfois bien pire! Les prix y sont très élevés mais les enfants ont eu la chance de pouvoir jouer et tester certains jeux sur grand écran, forcément ils étaient aux anges.

 

 

 

Au même étage que le Nintendo store, il a aussi un magasin Capcom (magasin jeu vidéo street fighter entre autres), un jump shop (magasin manga one piece, my hero academia, dragon ball etc.), un Pokémon store ... de quoi ravir les petits et les grands ... 

On ne pouvait quitter cet endroit sans photographier la statue du chien Hachiko , il attendait chaque soir son maître devant la gare de Shibuya. Même après la mort de celui-ci, il a continué à l'attendre pendant 10 ans, jusqu'à sa propre mort. C'est en souvenir de la fidélité exemplaire de ce chien qu'a été érigée cette statue qui symbolise ,avec le carrefour géant, le quartier de Shibuya.

A une station de métro de Shibuya, Yléa avait hâte de voir le quartier Harajuku, il est fréquenté par plein de jeunes "déguisés" en cosplay. Il parait que c'est encore plus surprenant le dimanche, on y va donc un dimanche et à notre grande déception aucune excentricité ou presque dans les tenues des jeunes ici.

Omotesando est un quartier super branché, avec des boutiques de créateurs et de marques super huppées tel que Supreme, Bape etc. On y a même vu des gens faire la queue sur le trottoir pour entrer dans un magasin...  de masques ! 

 

Le magasin Line Friends et BT21 (magasin du groupe de Kpop BTS) : Yléa est fan !

 

La rue Takeshita-dori est très agréable, elle fourmille de magasins typiquement japonais.

 

 

A proximité immédiate du quartier, le sanctuaire Meiji-Jingu est superbe, ce temple honore l'empereur Meiji ayant régné longuement à la fin du XIX ème siècle., son portique est le plus grand du japon.

On est surpris par l'abondance de tonneaux de saké. ceux-ci sont des dons  pour honorer l'empereur.

 

Le temple a été détruit par les bombardements de 1945 et a été reconstruit à l'identique.  Il est niché au cœur d'une forêt de 100 000 arbres offerts par des japonais du monde entier.

 

Timéo et Yléa couchent sur le papier leurs bons voeux pour l'année du rat .

 

Une famille en habits traditionnels pour une visite dominicale au temple.

 

 

Etonnament, nous ne sommes pas génés par le décalage horaire,  le train keisei main line  nous mène de l'aéroport à Tokyo Ueno, c'est assez long mais bien moins coûteux que d'autres trains, on paie 1100Y par personne et on a environ 1h10 de trajet.

On descend à la gare  Ueno, on a un peu de mal à trouver le airbnb et c'est logique, on a lu partout que comprendre les adresses japonaises était tout sauf aisé.

Une fois déposées nos affaires (ou plutôt ce qu'il en reste), nous allons au temple de Senso-ji tout près de l'appartement, c'est l'un des plus beaux et plus vieux temples de la capitale comme le montre ces clichés.

 

 

 

Vues de nuit:

Il y a une rue commerçante qui relie le temple à la porte de Kaminarimon : la Nakamise-dori

Dès ces premières heures ici, on voit que malgré la richesse et la modernité de cette ville, les traditions ont su être préservées, c'est admirable. Ici,  on peut voir les enfants devant les boites à oracles : Timéo a eu bonne fortune et Yléa mauvaise fortune, elle a dû nouer sa prédiction sur la barre pour conjurer le sort 

 

 

 

Les fidèles plongent leurs mains dans les vapeurs d'encens puis les posent sur les parties de leur corps qu'ils veulent protéger ou soigner. Timéo et Yléa font de même ...

 

 A quelques encablures de là, toujours assez proche du studio, on a pu après avoir traversé le fleuve sumida, découvrir la tokyo skytree, elle est impressionnante mais on ne la visite pas, cela coûte assez cher (à peu près 30 euros par personne pour monter au plus haut) et on n y serait pas plus haut qu'à l’observatoire de la mairie qui lui est gratuit.

Toujours à proximité de notre airbnb ( avec le recul, on s'aperçoit qu'on était vraiment bien situé), on trouve le parc Ueno, on en a plusieurs fois fait la visite, il y a de beaux temples et on s'est dit que aux beaux jours ou à la floraison des sakuras, ce doit être magnifique.

 

Au delà du parc Ueno, on a apprécié le quartier Yanaka, on y a découvert le japon un peu plus authentique, moins urbain et bien plus calme. Ici on visitera en premier lieu le cimetière (Yanaka Reien), c'est plutôt surprenant de visiter ce genre d'endroits mais on ne le regrette pas, ils sont vraiment beaux et surprenants, on y a vu un beau temple, de belles allées mais aussi et c'est étrange pour nous, une aire de jeux et un poste de police. Vu le climat ici, on est surpris de voir des arbres dont les agrumes (mi orange, mi citron) sont bien plus gros que ce que l'on peut voir en méditerranée.

 

 

 

 

 

 

Nous avons visité le temple Tenno-ji et son grand bouddha assis :

 

Dans ce quartier, on a pu visiter une ancienne coopérative de Saké, le musée Shitamachi  :

 

Nous avons aussi visiter le temple de Jyomyoin célèbre pour ses 84000 statuettes en pierres offertes par les fidèles pour réaliser un vœu. les statues qui portent des bavettes rouges protègent les enfants en bas âge.

 

Dans le cimetière, les tombes sont petites car les morts sont obligatoirement incinérés. Les tombes sont peu fleuries, on a pu observer qu'il y a de nombreux bâtons en bois sur les tombes, ça s'appelle des sotobas, dessus est écrit le nouveau nom du défunt car après sa mort, il change de nom.

 

Plus loin, on s'est pris un petit encas dans la charmante rue Yanaka Ginza, une rue piétonne où se trouvent de nombreux restaurants ou épiceries traditonnelles, on en a profité pour goûter à des nuggets de ...foie, on n'a pas trop aimé il faut bien l'avouer.

 

Ces vacances qui nous posaient beaucoup de questionnements ont été très bien préparées. Plusieurs mois avant , nous avons réservé billets d'avion et logement afin de les obtenir au meilleur prix, on a prévu un planning ultra précis afin de ne rien oublier dans cette ville si grande et si éloignée de nous. Comme à chaque fois, on vérifie à plusieurs reprises que l'on ait rien oublié..

Malheureusement une heure avant de nous diriger vers l'aéroport, on découvre avec stupeur que la voiture de notre ami a été volée dans la nuit emportant avec elle tous nos bagages si bien préparés.

Le voyage débute donc très mal! Nous irons donc au Japon sans aucun vêtement de rechange ni routard ou autres guides si précieux lors de nos voyages, même le planning si bien préparé est lui aussi resté dans un cahier dans une des valises.

Les deux premières journées du voyage seront donc pleines de découvertes mais aussi pleines d'amertume.

 

Le trajet vers Tokyo débute de Lyon pour faire une escale rapide à Roissy, ce n'est pas du tout logique mais ça nous a permis d'économiser plus de  400 euros sur les billets. Les deux vols sont chez air France, n'ayant fait que deux compagnies low-cost, nous sommes agréablement surpris par tant de bienveillance de la part de l'équipage: bon repas, boissons/café à de nombreuses reprises,glaces et friandises presque à volonté, on nous a même proposé du champagne!

Notre avion est un Boeing 777. 

On est surpris de remarquer que le vol nous fera passer au dessus de la Scandinavie et de la Sibérie. Etant au hublot, j'ai pu en profiter pour photographier de beaux paysages en parties gelés, ça m'a aussi permis de m'occuper un peu pendant un vol de pas moins de 12 heures!

 

 

En survolant le Japon , on a même eu la chance de pouvoir photographier le Mont Fuji 

 

 

Dès nos premiers pas au Japon, on voit que tout y est très bien organisé, malgré le monde et un contrôle approfondi, le passage des douanes ne prend que très peu de temps. on arrive devant cette fresque

qui nous émeut un peu, après 500 km de route puis 12 heures d'avion, nous voilà enfin à l'autre bout du monde!

 

 

Sur le trajet nous menant à San marin, une voiture nous a doublé en dépassant les limites de vitesses, jusque là rien de bien surprenant surtout dans ce pays, en revanche ce qui est plus marquant c'est qu'au même instant les gendarmes étaient là avec les jumelles et là les forces de l'ordre ont jugé bon de nous arrêter nous plutôt que la voiture qui allait trop vite! Cela à mon gout montre une nouvelle fois une attitude anti-touriste remarquée à plusieurs reprises.

On est assez surpris en arrivant dans San marin, pas de douanes certes mais quelques différences en ce qui concerne les panneaux de signalisations, le marquage au sol et la propreté , pas de détritus au sol dans cette petite république, ça fait plaisir!

On se gare sur le parking P13 , il est gratuit et propose des places camping-car qui évidemment sont utilisées par des voitures, il en reste heureusement, on se met à l'ombre, on n'est qu'à 1 km à peine du téléphérique menant au centre historique.

On ne prendra pas le téléphérique, ça permet d'économiser un peu ( 4.5 euros aller/retour  par personne) et c'est mieux de marcher même si là c'est très pentu.

San Marin nous a beaucoup plu, il y a partout de beaux monuments, bâtiments ou sculptures.

 

    

    

    

 Le centre historique est piétonnier, on s'y sent en sécurité, c'est aussi très commercial, les tentations sont nombreuses ici.

On n'a pas dormi ici, après avoir fait les services, nous sommes partis vers le nord-ouest, on a choisi de faire étape à Ferrare , on s'est posé sur un parking quasiment vide où de gentils baroudeurs allemands nous ont rejoint en soirée.

La ville est belle mais il y a beaucoup de travaux , c'est dommage .

   

   

De Ferrare, on s'est dirigé vers Verone, quelle belle idée, la ville est superbe!

On s'est garé sur un des parkings du stade Marcantonio-Bentegodi  , il est gratuit et on s'y sent en sécurité, il y a 3-4 camping cars garés. On a eu de la chance, quelques jours après notre passage, il parait qu'il y a eu des vols sur ce parking. On ne profitera pas bien de notre soirée car on a droit à un gros orage assez long.

Le lendemain, ouf il ne pleut plus, on peut enfin apprécier la ville qui est superbe.

Le castelvecchio

 

 

Arco dei Gavi

 

 

 

Ponte Scaligero

   

La basilique San Zeno

Les arènes 

 

 

 

 

 

C'est bizarre, les décors des spectacles sont stockés en extérieur, sur la place!

     

Piazza delle Erbe

    

   

            

        

       

Mais forcément un peu comme tout le monde, ce qui a le plus retenu notre attention, c'est la maison de Juliette, ce mur permet de montrer son amour en ajoutant un petit papier symbole d'une idylle, on va peut-être choquer mais n'ayant rien sous la main, on a pris une serviette hygiénique (propre évidemment) qu'on a pu coller à coté d'autres mots du même style. Bon y a pire puisque beaucoup de mots sont collés avec des chewing gum!

    

il y également la maison de Roméo  mais elle n'est pas très facile à trouver et peu mise en valeur.

En s'éloignant un peu du centre historique, on a pu faire de beaux clichés en grimpant au Castel San Pietro

     

     

 

Comme le beau temps est rapidement revenu, on a choisi de faire une halte au lac de Garde, pour éviter un gros détour, on s'arrête à Peschiera del garda, pour une fois, on s'installe sur une aire payante, pas le choix, les bords du lac de garde, c'est un peu la cote d'azur, voire pire, c'est ultra touristique et peu d'endroits y sont disponibles pour se poser discrètement, gratuitement  et au calme comme on aime le faire habituellement. Finalement c'est une bonne idée , on est presque comme au camping, il y a des sanitaires et de l’électricité, bon le confort ça se paie, 18 euros les 24 h c'est pas donné.

 

Comme on est proche de la plage et du centre ville, on ne regrette pas ce choix.

La plage est bondée mais on s y attendait, on est forcément surpris en se baignant, c'est une sensation rare pour nous que de se baigner en eaux douces.

 

 

 

     

    

 Le lendemain, 4 août, on cherche à se poser à milan , on voudrait découvrir cette grande et belle métropole mais le stationnement repéré sur park4night nous envoie dans une zone plutôt inquiétante , on y trouve plein de véhicules avec des vitres cassées et comme les autres parkings étaient hors de prix, on a fait l'impasse sur la ville, pas grave ce sera pour une autre fois. A la place, on passe la nuit à Vercelli, c'est nettement moins glamour mais le trajet nous y emmenant fut  étonnant puisque l'on a traversé de nombreuses rizières.

   

   

Avant de retourner en France, on traverse la vallée d’Aoste, on y apprend que c'est une région autonome où le français est la langue officielle, finalement en observant en ville, on voit que l'on n y parle que l'italien.

Dans cette région, on fait de brèves haltes à Fenice où on a pu voir un beau château mais surtout une très belle zone de stationnement super bien aménagée.

    

 A Aoste on se gare sur le parking du télécabine le temps de se balader dans la vieille ville et de manger nos dernières pizzas et glaces. 

    

Un peu avant le col du petit saint Bernard, on s'arrête à Morgex où l'on trouve un beau parking au bord d'un torrent. On s'amuse à faire un parcours sensoriel pieds nus: il s'agit de marcher  sur diverses matières, c'est amusant mais pas forcément plaisant, on y fait aussi une petite randonnée en bas d'un viaduc puis on repart en espérant trouver une belle halte en haut du col.

    

 

Ce sera chose faite car on pose juste au niveau de l'ancien poste frontière, on y a une belle vue et on est très au calme. 

    

Après une nuit extrêmement calme (ça fait du bien après tant d'agitations lors des nuits italiennes), on se déplace d'un km pour aller à l'hospitalet et débuter une très longue randonnée jusqu'au sommet appelé lancebranlette, la randonnée est longue et difficile par moment mais ça ne rigole pas  : plus de trois heures de montée avec un dénivelée de plus de 800 m.

    

 

Le sommet se trouve à 2930 m d'altitude , tout là haut la vue est époustouflante!

    

 

En descendant le col, on souhaite se poser un peu à la rosière, se balader dans la station mais comme trop souvent en France, impossible de se garer, soit des barres de hauteur, soit des panneaux d'interdiction, bref si vous êtes camping-caristes, évitez cette station.

On choisit alors de faire un gros détour pour aller à Tignes mais là-bas le camping municipal s'avère être vraiment trop excentré et les autres stationnements possibles ne nous inspirent pas . On part alors avec amertume en camping à Aigueblanche, non pas que l'on souhaite absolument aller dans cette ville ou que l'on ait besoin d'aller en camping mais ce dernier propose l'entrée dans une beau complexe aquatique pour ses clients. On sera une nouvelle fois déçu, il fait mauvais et le complexe est vieillissant, on apprécie assez peu. Pire le lendemain, on y retourne et l'extérieur est fermé pour cause de pluie! On fera tout de même une petite promenade vers une zone aux multiples petites cascades.

     

 

Le camping Marie France et l'espace aquatique du Morel

Toujours la galère, on voulait passer 24 h à Annecy mais qu'ils soient payants ou gratuits, tous les parkings pour nous sont pleins.

Finalement sans que ce soit prévu, on ira passer une journée et une nuit au col de la Faucille.

 

 

c'est un superbe endroit inconnu pour nous. Tout y est très bien aménagé, beaucoup de loisirs sont installés là-bas, les gosses auront pu y faire de la luge d'été.

Comme souvent, on fera une très belle randonnée afin de monter au sommet des grands et petits montrond, on a pu y apercevoir Genève et même plus loin le mont blanc.

    

 

 

On n'est pas pressé de retourner en Picardie alors on fera une autre pause de 24 h à Vouglans ; cet endroit nous était également inconnu et ce sera encore une belle découverte: il s'agit d'un lac où on peut se baigner dans une eau à 24 degrés, les paysages y sont très beaux et le parking plutôt agréable (6 euros la nuit et gratuit la journée)