Le retour vers Breteuil se fera par la Côte d'Azur: Cogolin (sur un parking proche de la plage dont l'accès avait été autorisé cette année là par la gérante) et Bormes les Mimosas que l'on a beaucoup fréquenté quand nous étions en caravane et où l'on a retrouvé des amis connus au Camping GCU de la Favière.

Cogolin 

Bormes les mimosas 

On ira également à Carro (il y a une aire assez chouette là bas) puis aux Baux de Provence que nous n'avions jamais vu encore et à Pierrelatte dans un parc de crocodiles.

Carro

Les baux de provence

Pierrelatte "la ferme aux crocodiles"

La dernière étape avant la maison se passera à Chalons sur saône où il y a une aire gratuite et toute proche d'une superbe piscine où les enfants auront apprécié les grands toboggans et la piscine à vagues.

 On finit les vacances satisfait pour des premières vacances en camping-car

La suite notre circuit prévoit de nous emmener dans quelques stations balnéaires de la côte entre la spezia et Gênes, cependant comme nous n'avons ni l'habitude de rouler à l'étranger ni l'habitude de faire du camping-car, nous échouerons à trouver un arrêt à Marina di Carrare, Viareggio ou Massa. Finalement nous trouverons une belle halte dans une aire à Marina di Sarzana, cette aire mal notée dans park4night (qui semble même ne plus exister ) nous a plu car pour un coût tout à fait acceptable nous a proposé un bel emplacement (assez de place pour ouvrir le store) de quoi vidanger et remplir le camping-car et tout cela en face de la mer. 

La prochaine étape est prévue aux Cinque Terre : nous avons prévu de stationner à La Spezia, la grande ville la plus proche des Cinque Terre. Il y a un grand parking tenu par la croix rouge, il est surveillé et il y a les services, c'est très bien. Le prix y est de 5 euros, c'est plus que raisonnable ... Dès que nous nous sommes installés sur le parking , nous choisissons de partir du coté opposé au centre ville pour trouver une station balnéaire, on aura peu apprécié la ballade car rien n'est prévu pour la circulation des vélos du coup c'est très dangereux. On a quand même pu se baigner à Lerici, une station qui nous semble huppée pour preuve, les douches pour se rincer sont payantes!

Lerici

Le lendemain , on se dirige à vélo vers la gare de la Spezia , le train nous emmène aux Cinque Terre, on choisit de descendre au dernier village: Monterosso, c'est très beau et il fait très chaud, chose surprenante et jamais vu ailleurs, l'accès aux sentiers qui permettent de rallier les 5 villages est payant, ils ne sont pourtant pas superbement aménagés. La chaleur et le dénivelé nous épuisent mais les paysages magnifiques compensent largement cette fatigue. A Vernazza, on s'arrête pour se baigner, le cadre est génial, on passe  un super moment. On continue la ballade dans les autres villages des Cinque Terre qui sont tous très beaux.

Le chemin côtier qui relie les différents villages .

Attention, prévoir des bonnes chaussures et beaucoup d'eau (il fait très chaud!!)

Comme cette année là, on ne part que 3 semaines, on évite Gènes (qu'on verra l'année suivante avec joie) en prenant l'autoroute ce qui nous arrive rarement mais qui est presque inévitable à cet endroit de l'Italie), rapidement l'envie de rejoindre la mer de plus près nous prend et on fera halte pour se baigner à San Stefano al mare (décrit dans la partie 2015) puis à San Remo où on paiera plutôt cher un parking pas très joli sans ombre (15 euros !). On verra quelques belles demeures là bas mais rien de transcendant, on a eu le sentiment que c'était un lieu prévu pour la bourgeoisie italienne et surtout russe, de nombreux établissements traduisait leurs menus en russes.

L'aire ou plutôt le parking à San remo (attention, services très difficiles d'accès et à 500m de l'aire!!!)

La "plage" de l'aire de camping car : un espace rocheux, un chemin côtier ...

Puis c'est le retour en France où ,à la frontière, nous découvrons un regroupement de camping car qui "campent" ici pour protester contre la municipalité de Menton qui leur refuse le stationnement !

Passée la magie de cette ville qu'est Venise, nous décidons de continuer un peu vers le sud le temps de se trouver une station balnéaire sur la mer Adriatique. A Casal Borsetti, on trouve une immense aire qui ressemble à un camping, les gens semblent y rester plusieurs semaines, le prix de l'aire est de  12 euros, c'est pas si cher vu qu'on est à 50 m de la plage et qu'on a beaucoup de services proposés: électricité (+3€), vidanges, eau, douches (collectives), toilettes(très sales), barbecue, aire de jeux... Ici on a beaucoup apprécié la plage, on a pu y emmener notre chien sans aucune gène, pas de panneau d'interdiction et plus d'une dizaine de chiens sur la plage (et pas de crottes sur le sable, les gens savent se tenir), on a même vu une douche pour chien .  Point négatif de la station, ça manquait d'animation: peu de restos, bars, magasins, du coup le soir peu de gens dans les rues, ça ne faisait pas très "vacances".

 Le lendemain, on s'est dirigé vers Ravenne où on pu voir les célèbres mosaïques.

Ensuite on a pris des routes de moyennes montagnes, subi un gros orage et on a rapidement trouvé le parking qu'on cherchait à Florence, celui du stade de la Fiorentina : il est gratuit , immense et il n y a aucune interdiction pour les camping-cars . On est assez loin du centre de la ville mais tant pis on s'en accommode (transports en commun et bus touristiques in/off accessibles depuis ce parking).

Florence est une ville magnifique, des bâtiments tous plus très beaux.... La ville est très fréquentée par les touristes, les files d'attentes sont exceptionnellement longues, surtout devant le Duomo (entrée gratuite ) et l'accès à la coupole Bruneslleschi (réservation possible sur internet) Impatient comme je le suis, il n'était pas envisageable de faire minimum 2 heures de queue en plein soleil pour faire une visite, en plus il y avait pas mal de bâtiments en restauration et par conséquent, bâchés.

Après notre départ de Florence, nous faisons étape sur un parking camping car (avec vidange et remplissage en eau) proche d'un supermarché à Fuceccio où l'on est surpris par des gens venant remplir des bidons et des bouteilles à un drôle de distributeur. En fait, il y a sur le parking 4 distributeurs d'eau de source totalement gratuit et les habitants des environs y défilent jusque tard dans la soirée pour se ravitailler en eau.

La suite de notre circuit nous surprend une nouvelle fois, on s'émerveille devant cette étrange tour penchée à Pise, on se gare gratuitement sur le parking tout proche (attention, la zone monumentale est dans une zone de restriction à la circulation). Il y a une foule impressionnante, dommage pour les photos . Une journée nous suffit pour visiter Pise qui, hormis la tour et les  monuments alentours (cathédrale et baptistère), ne présente pas grand intérêt.

Voilà notre premier véritable voyage en camping-car (le tout premier n'a duré que 5 jours dont 4 nuits en camping donc ça ne compte pas vraiment); avec le recul, on a un peu le sentiment que ce n'était qu'une petite ballade mais à l'époque on se demandait si on allait s'en sortir: faire les vidanges, trouver les bons endroits pour faire étape, être autonome en énergie, conduire ce gros engin  s'éloigner un peu de la France, tout cela nous effrayait beaucoup. Finalement tout se sera bien passé et du coup on aura élargi nos horizons les années suivantes. Nous avions prévu de faire le lac de garde, Venise, Florence et Pise puis de  longer la cote ligurienne pour aller un peu sur la cote d'azur où l'on a nos habitudes. Nous passons la frontière au niveau de Bâle, on veut éviter les tunnels très coûteux et la très haute montagne. On est surpris à la frontière, on demande aux douaniers pour savoir comment acheter la vignette suisse et alors qu'on doit être à moins de 200 mètres de la France le douanier ne nous comprend pas! On traverse rapidement la Suisse, ce n'est qu'une succession de tunnels et de paysages  montagneux, la route est plutôt surchargée. Arrivée en Italie, on décide de quitter l'autoroute afin d'éviter des frais superflus mais du coup c'est la galère, ce n'est qu'une succession de villes ou gros villages pendant des dizaines de kilomètres. Notre première nuit se passera à Travagliato (parking à côté du cimetière, très calme et bien pour une halte sur la route des Lacs ou Venise).

On n’est plus très loin du lac de Garde,on trouve facilement l'aire où nous souhaitons nous installer, elle est située sur la commune de Dezenzano del garda (Lido di Lonato) ,sur la rive ouest  et au bord de la route qui fait le tour du lac . Depuis tout ce temps, on en a fréquenté des tas d'aires et je crois qu'on en a peu vu d'aussi bien équipée: on a un emplacement bien délimité comme dans un camping et de taille relativement grande, il y a un barbecue, une petite aire de jeu, des sanitaires bref , c'est comme un camping sauf que c'est réservé aux camping-cars et que c'est beaucoup moins cher (10-12€ / 24H). On est enchanté par cet endroit, il devrait y en avoir plus de ce genre.

Nous consacrons l'après midi à la baignade dans le lac, on est surpris, l'eau n'est pas salée, logique pour un lac mais on n est pas habitué et ça surprend.

Une fois passé ce bon moment en famille (même Upsy était avec nous), le lendemain, on choisit de sortir les vélos  pour nous rendre dans Sirmione (piste cyclable très pratique) : ville très touristique et très belle, hélas les charmes de la ville nous échappent en raison d'un très gros orage qui s'abat sur nous...

On n'a pas voulu aller vers le nord du lac où il y a pourtant les plus beaux paysages, mais on craignait de rouler en haute montagne et sur routes étroites, du coup on se dirige vers Venise enfin plutôt vers Mestre où se situe le parking que l'on a repéré avant notre départ, on espère qu'on le trouvera facilement.

Bonne surprise, on trouve assez facilement ce parking et exceptionnellement il est gratuit, quelle chance, le parking officiel nous aurait coûté autour des 35 euros! En plus nous sommes bien placé, à moins de 500 m du départ des bateaux pour Venise.

Au moment de payer les billets, on est un peu surpris car personne ne paie le même tarif, visiblement il faut être bon négociateur, comme ce n'est pas notre cas, nous payons 35 euros pour nous 4 (l'aller/retour ), on se dit que ce n'est pas si cher et que de toute façon on ne verra pas Venise tous les jours. 

Arrivés là bas, c'est l'émerveillement: mon plus beau souvenir avec l'erg Chebbi, beaucoup de villes se donnent le surnom de Venise: Bruges, Amsterdam, Colmar et même Amiens (à côté de chez nous!) mais aucune n'a le 1/10ème du charme de Venise, quel souvenir!

On est impressionné par le grand canal: magnifique... On est ému de se retrouver sur la place st marc (on n'a pas visité la basilique ni le campanile car, malheureusement il y avait trop d'attente!!!) on a vu le pont des soupirs, le pont du Rialto ,on s'est promené et perdu dans les ruelles étroites... on n'a pas fait de gondoles, on laisse ça aux jeunes mariés et en plus, c'était super cher (90 euros les 30 min). 

Le soir, sur l'esplanade à côté du parking camping car, il y avait un festival de musique electro (entrée gratuite). C'était super sympa sauf les moustiques... 

Le lendemain, nous retournons à Venise pour continuer la visite commencée la veille (le problème de ce bateau, c'est qu'il nous reprend trop tôt - 18h - et du coup, on n'avait pas eu le temps d'en profiter à fond et de voir Venise by night...).