La suite de notre parcours nous fait longer la mer Adriatique durant plusieurs centaines de kilomètres. Peu de visites culturelles pendant ces journées et beaucoup de plages, c'est les vacances après tout !

La première station balnéaire où l'on va s'attarder est Monopoly, on n'y a pas acheté d’hôtel ni de gare mais on y a passé deux très belles journées. On stationne sur un grand parking de plage, c'est gratuit et on est à moins de 2 kms du centre et à 50 m d'une petite plage de galets.

Le centre historique accolé au port est vraiment beau, on s'y balade à de nombreuses reprises.

On se baigne beaucoup ici, soit sur la plage proche de notre parking, soit dans des zones plus rocheuses qui abritent une multitudes de poissons multicolores

soit sur la belle plage centrale, vite remplie en cette saison estivale (dur dur de trouver un petit bout de sable pour poser sa serviette). L'eau est très chaude, cela ne nous rafraîchit même plus !

Le lundi matin, 28 juillet, on remonte tranquillement vers le nord, on s'arrête à Molfetta en pensant nous baigner mais une forte averse et l'état de saleté de la plage et du parking ( quantités de détritus jonchent le sol, ça donne pas envie!) font que l'on fait juste une visite de la ville.

La plage du centre est vraiment minuscule et entièrement bétonnée, c'est très bizarre. Nous sommes le weekend, les italiens font des pique-niques ambiance discothèque sur la plage avec sono XXL, barnum, tables de camping pour un banquet etc. Du coup, nous ne nous sentons pas à notre place et préférons ne pas nous mêler à eux...

A midi, il se met à pleuvoir  alors on profite de l'averse pour déjeuner mais comme la pluie et le vent très fort ne se calment pas, on décide de lever le camp et de se diriger plus dans les terres à  Troia où on a vu une aire avec les services pour le camping car (eh oui, cela fait quelques jours que nous vivons en autonomie, alors il faut bien vider et remplir les réservoirs )

Nous arrivons à Troia en fin d'après-midi et nous nous posons sur l'aire réservée aux camping cars: il y a tous les services, eau potable, vidanges et même l'électricité, tout ça gratuitement. Le parking se trouve dans le bas du village alors il faut grimper pour accéder au centre ville.

Le centre est surprenant, plein de petites ruelles étroites, la cathédrale romane est bien conservée. Nous sommes dimanche et la météo n'est pas clémente alors la ville est pratiquement vide, c'est bizarre (juste des jeunes qui jouent au niveau du parc du château).

Le lendemain, nous partons vers Termoli où nous avons repéré sur P4N un parking gratuit à coté du cimetière.  La route nous menant de Troia jusque dans les Abruzzes est pour le moins pittoresque puisque elle est parsemée de dizaines de prostituées qui ne se cachent pas du tout, bien au contraire, certaines font même du twerk sur le bord de route pour appâter la clientèle!

Gros changement sur la plage car cette fois la mer nous offre des vagues, c'est très agréable, les enfants peuvent enfin sortir leurs planches.

La vue que l'on a de la plage est très belle.

Mais hélas comme souvent en Italie, il n y a quasiment que des plages privées

Tiens on se croirait sur la côte Atlantique avec ces carrelets que je voyais partout étant jeune autour de Royan

On retourne visiter la vieille ville en soirée.

Toujours pas lassés par la mer, le lendemain, nous faisons halte à Giulianova; on se gare sur un parking goudronné à côté d'un camping où étonnamment de nombreux camping-cars semblent installés depuis assez longtemps. Nous, on reste discret comme on en a l'habitude.

La mer est toujours chaude, on la mesure à 31-32 degrés!

Hélas, un fort hurlement d'Yléa dans la mer a calmé notre enthousiasme, une méduse l'a piquée, celle-ci était très urticante puisque sa jambe était très rouge. Pas cool, malgré les cris de douleurs d'yléa, aucun italien n'est venu nous voir , pas même le surveillant de plage ( pour une fois qu'il y en avait un , d'habitude ils ne sont que dans les plages privées). Forcément, après cela, on ne s'est plus trop baigné.

Echange de maillot de bain en pleine mer... avant la piqûre bien entendu 

En soirée, on a fait une brève promenade dans la station qui est bien aménagée: rue piétonnes, lunapark, jeux, parcs, ports etc, mais bizarrement très peu de gens dans les rues.

Le dernier jour de juillet coïncide avec notre dernier jour de mer, on pourrait presque rédiger un guide des stations balnéaires de la mer adriatique. On s'arrête à Fano, il y a deux aires de camping-cars côte à côte, les deux sont face à la mer et d'après l'application coûtaient 5 euros en juillet 2019, pourtant on en paie 8, c'est ça aussi l’Italie... ça ne nous semble pas si cher puisque on est très bien placés, seul bémol, il n y a ni eau ni de quoi vider.

Suite à la mésaventure de la veille, on est pas trop enclins à se baigner , c'est dommage car la mer est chaude et transparente. On apprécie ici d'avoir une douche  sur la plage, c'est la première fois des vacances qu'on en voit une en accès libre, les autres fois, les douches étaient sur les plages privées.

Notre prochaine destination est San marin, on a envie de voir si là-bas on se sent dans un autre pays ou si c'est identique à l’Italie.

Lassés de longer la mer et surtout agacés par l'urbanisation excessive de cette côte (on avance à un rythme si lent) on décide de prendre pour une fois l'autoroute; on ne le regrette pas car c'est beaucoup moins cher que chez nous ( en tout cas en camping-car) et cela nous permet de trouver sur une aire tout ce qu'il faut pour les services du véhicule: eau potable gratuite et vidanges.