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Par snaveau le 28 Octobre 2024 à 15:14
Nous entrons au Vietnam le 23 juillet, le passage à la douane se fait rapidement, pas de visa à payer ici, en revanche , nous devons acheter une carte sim car notre forfait free qui fonctionnait en inde n'est pas valide ici. On paie 350000 dong (environ 13 euros) pour 2 semaines de données et 8 go par jour.
De l'aéroport, pour rejoindre le cœur de Hanoi, on prend le bus 86 , on paie 450000 dong soit un peu moins de 2 euros par personne. Sur le trajet, on est peu dépaysé, c'est plus moderne qu'en Inde.
On a des difficultés à trouver la navette pour aller à Ninh Binh appelé aussi la baie d'halong terrestre. Un peu par hasard, on en trouve une vers le cirque, on paie 190000 dong environ 7 euros , vu la distance, ça nous semble correct. C'est un peu contraignant car durant les 100 kilomètres qui séparent les 2 régions, on change 3 fois de véhicule, 2 limousines ( en fait il s'agit d'un fourgon avec un intérieur un peu luxueux) puis un taxi. L'avantage est que l'on est déposé directement devant notre hôtel à Tam Coc.
Notre hébergement est un homestay, le hang mua eco garden, l'accueil y fut exceptionnel. Le propriétaire qui nous a fait visiter son domaine était d'une gentillesse incroyable, il parlait très peu anglais mais avec le traducteur on a pu discuter un peu, il nous offre un thé de bienvenue au goût très étrange et il faut l'avouer pas très bon, d'ailleurs il nous a dit après que son thé était extrêmement amer et difficile à boire pour un occidental. La chambre est très belle et jouit d'une vue très jolie.
Il y a même une belle piscine.
Les paysages environnants sont très apaisants. Le village de hang mua est très calme, ça nous change de la folie indienne. Avec les vélos gracieusement prêtés par notre hôte, nous allons à la grotte. Dès notre arrivée au village de khe dau ha , on se fait piéger par une vietnamienne pas très sympathique qui nous stoppe et nous dit que l'on doit garer immédiatement nos vélos, on paie finalement 20000 dong soit le double des autres parking vélos situés un peu plus loin et plus proche de l'entrée du site. L'entrée est payante, c'est peu couteux, 200000 dong soit moins de 4 euros par personne; le paysage y est magnifique parsemé de beaux pitons calcaires, de champs de fleurs de lotus, de rizières ainsi que quelques grottes.
Ce qui nous a le plus impressionné ici , c'est le sommet de la montagne Mua d'où l'on a une magnifique vue sur les autres pitons calcaires et les rizières environnantes, c'est très beau.
Les grandes étendues de fleur de lotus sont également très photogéniques.
On profite des vélos pour aller voir l'ancienne capitale Hoa Lu mais lorsque nous arrivons, il est trop tard pour la visite...
En soirée, malgré l'extrême gentillesse de notre hôte, on choisit de ne pas diner à l'hôtel, il faut réserver et c'est compliqué pour nous d'anticiper ce genre de choses. La rue principale d'hang mua est assez calme en journée, mais en soirée, c'est presque triste, pas d'éclairage, peu de monde et peu de restaurant ou équivalent ouvert, on trouve tout de même de quoi nous restaurer, ce fut comme souvent très bon et peu couteux.
Le lendemain, déçu de quitter une si belle chambre mais dans l'obligation de respecter notre planning , on part vers Tam coc. On fait le trajet entre les 2 hôtels à pied, la distance est raisonnable, environ 5 kilomètres et malgré le poids conséquent sur nos sacs à dos (environ 11 kilos), le trajet fut très plaisant car pour une fois il y a peu de circulation et des paysages ruraux remarquables.
Tam coc est très différent de Hang mua, ici le tourisme semble s'est beaucoup plus développé, presque trop, on est tout de suite alpagué par toute sorte de taxi ou vendeur. On regrette vite le grand calme régnant à Hang mua. Notre hôtel est le Tam coc village bungalow, il est encore une fois de qualité. On y apprécié la piscine et le très bon petit-déjeuner.
Dans le village, l'attraction principale est la balade en barque avec les fameuses dames qui rament avec leurs pieds. Deux circuits sont possibles, fort heureusement, on a choisi le plus court, c'était relativement cher et en plus malgré les beaux paysages, ce fut assez monotone, peu diversifié.
On a payé 500000 dong pour la barque soit un peu près 20 euros et la rameuse a insisté lourdement en essayant de vendre des broderies soi disant confectionnées difficilement par elle... Finalement on a retrouvé exactement les mêmes partout dans le pays! Avant que la balade ne se termine, la dame a beaucoup réclamé des pourboires, la démarche nous a semblé peu correcte et en plus comme on lui a laissé trop peu , elle s'est plaint et les a refusé!
De plus la quantité de barques présentes montre que c'est plutôt une usine à touristes.
En soirée, Sab s'est offert un petit plaisir, un massage dans notre chambre d'hôtel (220000 dong pour 1h), et moi pendant ce temps, j'ai profité de la piscine.
Le lendemain, nous avons pris une limousine pour rejoindre Halong, on est déposé à environ 5 kilomètres de notre hôtel, malgré la distance et le poids important de nos sacs, nous ferons le trajet à pied, on préfère éviter les transports chaque fois que c'est possible (la suite nous donnera raison). On loge au Diamond luxury hotel, il n'est pas exceptionnel, l'accueil y est plutôt froid mais on y a une belle vue sur la baie et la vue depuis le rooftop est très belle.
On découvre notre première ville au Vietnam et ce qui nous choque c'est la dangerosité en tant que piéton pour se déplacer, traverser une route est infernal, le piéton n'est jamais prioritaire, ainsi on éprouve toutes les difficultés pour se déplacer à pied, pourtant on est dans la partie de la ville la plus calme, presque trop calme, on s y ennuierait vite en soirée. Par chance, il y a un festival de la bière, on se serait cru en Bavière! Cela nous permet de nous rafraichir avec des bières très fraiches, on en reçoit même une personnalisée. Beau souvenir même si ce n'est pas très représentatif du Vietnam il faut bien l'avouer.
Le 20 juillet représente une des plus belles journées de notre été. On a fait notre croisière dans la baie. Réservée fin juin, quelques jours avant de partir , on l'a choisi chez getyourguide.
Pour nous rendre au point de départ de la croisière, on a du commander un grab, le trajet trop long était impossible à effectuer à pied. Le croisiériste est Améthyst cruise: ce fut un bon choix, ils sont très bien organisés, très accueillants et le bateau de qualité.
Les activités furent :
une balade en kayak
la visite d'une grotte
ascension de l'ile de titop
baignade dans une eau à 34 degrés!
Nous avons aussi profité d'un super repas sous forme de buffet ainsi que d'un bon goûter servi directement dans la piscine.
Le lendemain, ce fut assez difficile de trouver une navette à prix convenable pour rejoindre Hanoi. Quasiment plus rien en confirmation immédiate sur 12go et la première "agence de voyage" que nous avons sollicité a bien tenté de nous trouver un bus mais finalement ce fut un taxi au prix exorbitant. Pour 3 fois moins cher, on a trouvé une agence qui pour 600000 dong soit un peu plus de 20 euros nous a transporté jusqu'au centre d'Hanoï (à l'opéra).
On rejoint notre homestay rapidement dans cette ville qui me plait bien car elle est plutôt de taille réduite, ça change. On loge tout près de la rue du train et pour une fois , on a été chanceux, à l'instant où l'on passe dans la rue, le temps de prendre un bon smoothie à la mangue, le train passa à quelques centimètres de notre table, la sensation fut unique et insolite.
Hanoi est une ville agréable, il est plaisant de se balader autour des deux lacs de la ville, l'un étant quasiment au centre ville, celui de Hoan kiem.
Le mausolée d'Ho chi minh
Le célèbre rond point "magasins" dans le quartier des corporations d'Hanoi
Les quartiers centraux notamment autour de la rue de la bière sont agréables, on a pris plaisir à manger à la vietnamienne: assis sur des petits tabourets bleus sur le trottoir.
Notre balade à pied dans Hanoi est aussi l'occasion de rencontrer les fameux marchands ambulants et leurs vélos plus que fournis...
Notre homestay est bien situé et les propriétaires sont très chaleureux, le petit déjeuner offert est très bon. C'est le hanoi family homestay .
La nuit suivante afin d'être proche de l'aéroport(notre vol est tôt le matin), on change d'hébergement et on choisit un petit hôtel familial sans prétention. Son nom est Phuong thao hotel. Il se situe à 15 minutes à pied de l'aéroport, dans une petite ruelle peu engageante et comme nous y sommes arrivés en soirée sous une pluie battante, nous avons eu du mal à le trouver (même la localisation google était fausse). La chambre était simple mais pour une courte nuit, ça fera l'affaire...
Notre vol du lendemain nous mène à Danang où on a pour but principal de profiter un peu de la plage et de nous détendre. L'aéroport est à 6 kms de l'hôtel, on le fait à pied comme ça à mi-chemin on peut admirer le pont dragon assez joli.
La plage la plus proche est belle : c'est la plage de My khe qui est, parait il, une des plus belles au monde... ce n'est pas notre avis, elle n'a rien d'exceptionnel.
On loge à l'hôtel Alibaba, il y a une belle piscine sur le toit avec vue sur la mer et surtout une vue panoramique sur la mer de Chine depuis notre chambre. On paie 17 euros la nuit, malgré l'absence de petit déjeuner, on est satisfait.
De Danang, on a réservé un bus limousine pour rejoindre Hoi an. On loge au Daisy garden villa, on est heureux d'avoir choisi cet établissement, la dame est très gentille. On est le 24 juillet, on fête ce jour là nos 20 ans de mariage, pour l'occasion la dame a fait une petite déco dans la chambre qui est vraiment spacieuse. Il y a également une belle petite piscine et aussi un incroyable petit déjeuner.
L'hébergement est un peu excentré, il doit y avoir 2-3 kilomètres jusqu'au centre de Hoi an mais on peut les faire par un chemin en longeant le fleuve ainsi c'est moins gênant. En plus, notre hôtel prête des vélos, ce qui s'avère très pratique notamment pour rejoindre la mer assez éloignée d'ici.
Hoi an est une ville très touristique, malgré cela, on apprécie quand même les lieux, notamment le marché où si l'on ne fait pas attention, on viderait rapidement notre budget.
Hoi an est connue pour être la capitale des lanternes : ici on trouve plein de boutiques où l'on peut acheter, fabriquer ou décorer des lanternes.
Grâce aux vélos prêtés par l'hôtel on a pu aller jusqu'à la mer afin d'y chercher de belles plages, ce ne fut pas simple, les plages sont parfois en travaux, parfois privées ou pas très jolies le plus souvent.
On a également été voir les fameux bateaux paniers qui tournoient sur place souvent à vive allure. Egalement appelés cora-coli, ces bateaux sont très beaux. Le souci est que une nouvelle fois, nous avons été harcelés de toute part par des rabatteurs voulant absolument que l'on aille dans une de ces jolies barques.
Nous avons gouté la boisson virale sur les réseaux sociaux : MOT, un thé glacé aux herbes et au citron servi avec un pétale de lotus et une paille en bambou. Ils sont des dizaines à faire la queue devant la boutique et à se prendre en photo avec la fameuse boisson qui, après coup, nous a paru assez banale.
Nous terminons la journée par une balade au marché nocturne ( où nous avons gouté une crêpe de riz salée) et un petit resto avant d'admirer les bateaux-lanternes voguer sur la rivière.
Un bon plat de nouilles Mi Quang et une bonne bière...
Le lendemain, nous avons quitté Hoi an en milieu de journée pour revenir à Danang car nous devons y prendre l'avion pour Bangkok. Nous logeons cette fois dans un homestay proche de l'aéroport (à vol d'oiseau car il s'avèrera que nous devrons faire environ 5km à pied pour nous rendre le lendemain à l'aéroport, l'entrée étant de l'autre côté!). La dame qui nous accueille est très froide, je dirai même glaciale, nous ne nous attardons pas et nous allons nous balader sur les plages du nord qui sont à 1.5km. Arrivés là-bas, nous sommes assez déçus par la propreté .. les plages du nord ne sont malheureusement pas à la hauteur de la plage MY KHE ...
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Par snaveau le 11 Septembre 2024 à 17:17
On a longtemps hésité sur notre destination pour cet été. C'est nos 20 ans de mariage alors on veut marquer le coup, faire un voyage encore plus beau que d'habitude.
On savait qu'on irait en Asie du sud-est car le voyage de l'an dernier à Bali et en Malaisie fut une franche réussite: population accueillante, hôtels magnifiques, dépaysement évident. Mais où aller parmi tous ces pays si beaux, dépaysants et si peu cher sur place? On hésitait entre Thaïlande, Vietnam, Cambodge et Laos, on a même imaginé aller 2-3 semaines en Australie depuis ces régions puis la fatigue supposée et le surcout engendré nous ont vite fait renoncer.
Afin que le vol soit moins onéreux et long et surtout pour ajouter une destination à découvrir, on a décidé de nous créer une escale à mi-chemin ou presque... On a bien réfléchi aussi pour cette escale: Delhi, sri-lanka, Maldives puis finalement le plus simple est de faire halte à Delhi puisque je rêvais depuis longtemps de voir un peu l'Inde. De là direction Hanoi puis le centre du Vietnam puis Bangkok, 2 iles thaïlandaises et le nord du pays sensé être un peu plus authentique.
Nos vols se feront chez Lufthansa jusque Delhi avec escale à Munich puis les vols en Asie se font dans différentes compagnies asiatiques low-cost. Par chance cette fois, on a trouvé les prix intéressants au départ de paris ouf! les vols Munich Delhi aller et retour se feront sur A380.
Comme lors de chaque voyage, pour nous documenter, on a utilisé plusieurs guides papiers, quelques blogs et des groupes Facebook. Nos hôtels ont tous été réservés sur Booking puisque le seul pris chez Airbnb a été annulé sans explication, ce n'est pas la première fois, ce qui fait qu'on a de moins en moins confiance.
Concernant les nombreux transports sur place, hormis l'avion et le train delhi agra, les bus, taxis, autres trains ou ferry ont été réservés sur place le plus souvent sur 12go.
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Par snaveau le 11 Septembre 2024 à 17:15
On arrive en Inde à 2h du matin , ce n'est pas l'idéal surtout pour un pays comme celui-ci qui semble difficile à appréhender. Rien ne nous choque particulièrement dans la zone de l'aéroport même en sortant de ce dernier, on se dit alors que tout ce que l'on a pu lire ou entendre sur ce pays n'était qu'exagération. On attend 3-4 heures avant que le premier métro passe et nous mène à Paharganj le quartier de la gare où nous devons prendre le train vers Agra. Surprise dans le métro puisque c'est très propre, ça sent bon et c'est quasiment vide, cela ne correspond pas vraiment à l'image que l'on se faisait de l'Inde...
C'est en sortant du métro que le choc émotionnel commence vraiment: de nombreux coups de klaxons assourdissants, des gens partout bruyants, certains allongés au sol. Beaucoup de gens nous interpellent en voulant sympathiser, on se méfie car le plus souvent ces derniers sont à l'origine de petites arnaques.
Sur le quai de la gare, c'est également surprenant car chaque quai semble être une petite ville avec ses restos ou boutiques improvisés, certains s'y lavent, beaucoup mendient, nous sommes les seuls occidentaux et on se demande un peu ce que l'on fait ici. On est amusé en découvrant un train bondé comme ceux que l'on voit dans les reportages télé, les gens dépassent par les portes mais comment font-ils pour supporter un tel voyage ?
On se dit qu'on a bien fait de réserver à l'avance nos billets (en seconde classe), ils sont numérotés, on n'est donc pas inquiets... pourtant quand on arrive à nos places, des indiens y sont déjà installés... Ils n'apprécient pas de devoir partir mais on n'imaginait pas passer plus de 2 heures debout pour rejoindre Agra. On est en pleine journée pourtant on a des couchettes ce n'est pas forcément pratique même si on est fatigué de notre vol de la veille. Il fait très froid, la clim est réglée trop bas.
Comme à la gare, dans le train, des vendeurs de thé, plats, soupe ( ou autres babioles telles que des jouets, des chaussettes...) parcourent les wagons; on n'en prend pas, on ne veut pas prendre de risques d'autant plus que le riz ou les plats sont servis avec des mains pas forcément propres.
Etonnamment les paysages entre Delhi et Agra sont assez ressemblants à ceux que l'on connait chez nous si ce n'est que fort logiquement tout a l'air plus pauvre et qu'on ne voit pas de tracteurs modernes.
Arrivés à Agra, on choisit de faire les 5 kilomètres entre la gare et notre hôtel à pied, on souhaite s'imprégner du pays, ce sera le cas puisque le trajet sera assez folklorique, des gens nous alpaguent de partout pour nous emmener, il semble que peu de touristes se baladent à pied ici. Bon les 20 premières fois , ça n'a pas gêné puis au bout de 80 fois on est tout de même agacé.
Arrivé à notre hôtel, le lucky restaurant and guesthouse, on est tout heureux de trouver une clim et de quoi se laver. il faut dire que l'air ambiant est terriblement chaud et humide, c'est épuisant, en plus le sol est un mélange de boue, de bouse , de crottes ou autres déchets plastiques ou alimentaires ; ca sent souvent mauvais mais on finira par s'y habituer.
On souhaitait du dépaysement , on peut dire qu'on est servi!
Malgré la chaleur, on trouve assez d'énergie pour aller se balader dans un parc légèrement ombragé, on y voit des centaines de chauve-souris, c'en est presque effrayant.
Ce parc nous permet de trouver un peu de calme car la ville est très bruyante, bon on réalisera par la suite que c'est quasiment toute l'Asie qui est bruyante. Par peur de tomber malade mais aussi de se faire arnaquer, on choisit de manger dans le restaurant de l'hôtel, on ne regrettera pas, c'est bon et surtout très copieux.
Le lendemain très tôt, vers 6h, on commence la visite du célèbre Taj Mahal, il y a déjà du monde mais ça va on ne se marche pas dessus. L'édifice est d'une beauté incroyable, on n'arrête pas de le photographier sous tous les angles.
L'entrée au Taj Mahal coute 1300 roupies si l'on souhaite entrer à l'intérieur du mausolée, ce qui fut notre cas. Le prix n'est pas forcément élevé, on a peu apprécié de voir que les locaux payait à peu près 20 fois moins cher!
On est resté un peu plus de 2 heures sur place puis on a visité le fort d'Agra qui fait partie des incontournables à voir à Agra, c'était bien mais après avoir vu le Taj Mahal, cela nous a paru forcément un peu décevant. L'entrée au fort coute 600 roupies, en revanche contrairement à ce que l'on a pu lire, aucun supplément n'est à ajouter en cas de possession d'appareil photo.
Au moins depuis ce fort on a pu faire de nouvelles photos du Taj Mahal sous un angle différent.
D'après les guides, Agra n'est pas une belle ville, c'est peut-être le cas, en revanche on y est vraiment très dépaysé notamment quand on commence à se perdre dans les vieux quartiers assez défavorisés.
Il y a aussi des zones un peu modernes comme ce petit parc où on a l'impression que le tourisme voudrait timidement se développer comme en témoigne cette sculpture i love Agra.
Rien ne nous semble jamais "normal" dans ce pays, on entre dans un centre commercial, les premiers étages paraissent ouverts et le haut semble avoir été victimes d'une guerre!
Là la construction du métro aérien stoppée net...
On apprécie particulièrement la vue que l'on a au petit déjeuner depuis la terrasse de notre hôtel:
Apres 48 heures passées à Agra, nous rejoignons Delhi où nous logerons à Paharganj: quartier favori des backpackers où les hôtels à petits budget pullulent. D'emblée, il faut le dire, on observe surtout que c'est un quartier bruyant et sale. On est submergé par toutes sortes d'émotions, tour à tour fasciné puis choqué, les odeurs, le bruit, la pollution, le harcèlement permanent, la foule mettent tous nos sens en éveil! Et encore à ce moment là, on n'a pas encore vu old Delhi
On est au Smyle inn, un établissement que l'on a tellement apprécié que l'on y retournera à la fin du séjour 5 semaines plus tard. Les hôtes sont très gentils et serviables et le petit déjeuner y est très copieux. Le reste suit plutôt les normes indiennes : lit très dur et salle de bain petite et qui fuit . L'eau qui coule au robinet est un peu jaune, on comprend mieux pourquoi on lit partout qu'il ne faut pas la boire!
Delhi est une ville surpeuplée , entre 25 et 35 millions d'habitants y vivraient selon les recensements et quand on s'est baladé un peu dans cette ville , on imagine sans mal la faible précision d'un recensement ici. La ville est assez étendue, ce qui fait que parfois on prendra le métro, il est certes propre et peu onéreux (entre 10 et 70 centimes d'euro environ selon la distance parcourue) mais il ne couvre pas tous les lieux touristiques et surtout on a beaucoup de mal avec l'irrespect des indiens qui nous doublent sans aucune gène dans les files d'attente des caisses du métro.
Le quartier que l'on a le plus fréquenté en dehors de Paharganj est Conaught place, c'est le plus "occidental" et le plus moderne de la ville, ça nous permettait de retrouver nos repères si l'on peut dire pendant un moment. c'est aussi là où on a le plus mangé. Par crainte de tomber malade, on n'a pas tenté le diable et mangé dans des fast food style macdo ou kfc.
Dans les faits, même ce quartier est hors-norme, on y a vu beaucoup de gens vendre de la contrefaçon, des gens nus ou plus triste encore des enfants faire de la vente ou mendier.
Je me suis fait piéger plusieurs fois au début par des indiens ayant envie de faire connaissance, ils se sont intéressés à nous en nous questionnant mais hélas chaque fois on s'est aperçu que c'était pour nous emmener dans un endroit où dépenser notre argent, c'est une pratique répandue et signalée par de nombreux guides papier et même noté sur la porte de notre chambre d'hôtel!
On a visité quelques temples ou quartiers signalés comme incontournables mais pour ma part ce qui m'a le plus marqué ce sont les zones non visitées par les touristes, c'est là où on a le plus gros dépaysement. Mise à part la présence des scooters, on se sentait un peu au moyen-âge, leur manière de travailler ou de vivre en général semble tellement loin de ce que nous vivons. A cet instant comme à beaucoup d'autres pendant notre présence en Inde, je me suis dit comment est il possible que tant de gens se plaignent en France de leur condition de vie ??
Contrairement à ce que l'on a pu lire fréquemment, on s'est toujours senti en sécurité là-bas même en soirée.
On a tout de même visité quelques jolis endroits , certains incontournables, c'est d'ailleurs dans ces lieux que l'on a pu voir quelques touristes occidentaux, il faut dire que les touristes sont rares à Delhi.
Nous sommes allés au temple du lotus: d'une architecture audacieuse, ce temple a la particularité d'être dédié à toutes les religions, ce qui nous a semblé une très bonne chose.
A proximité du Lotus temple, nous avons fait une pause dans un petit parc qui avait une vue sur le temple Iskon.
Sabrina voulait absolument voir Humayun's tomb, un ensemble architectural moghol précurseur du Taj Mahal, l'entrée était relativement chère (600 rp) et on n y a rien vu d'exceptionnel selon moi.
De là, on a pu rejoindre un beau parc urbain, le Lodi garden , ça nous a apporté un peu de calme bien nécessaire parfois dans ce vacarme incessant qu'est Delhi.
On est allé voir de loin (parce qu'interdit à l'heure où on y était ) le palais du président, la célèbre avenue Rajpath ainsi qu'India Gate où, pour l'anecdote, on a été poursuivi amicalement par un chauffeur de tuktuk, on a fini par en rire car il nous retrouvait partout où on allait. C'est également là que Sabrina a fait ses premiers selfies avec des indiens... ce n'est pas une légende et les locaux ont souvent réclamé pour se faire prendre en photo avec elle.
Nous avons également visité plusieurs temples :
-le temple Digambara: situé tout près du fort rouge, gratuit mais petit et peu impressionnant, Sabrina y a visité un petit hôpital pour oiseaux, 2 personnes en ont profité pour s'improviser guide du temple et nous réclamer de l'argent pour ne rien changer. Ce temple n'était pas très impressionnant.
- le temple Ashkardam : Celui-ci reste un mauvais souvenir puisque on a fait un assez long trajet en métro, marché puis attendu afin de déposer nos sacs et chaussures... On a du finalement abandonner l'idée de voir ce majestueux temple car nous devions nous délaisser de nos sacs, montres, téléphones etc et on a du mal comprendre mais pour les récupérer , il fallait obtenir un code sur le téléphone qui aurait été déposé ... Dommage.
On a dû se rabattre sur ce petit temple juste à coté qui offrait une vue sur le temple Ashkardam.
-Le temple Bangla Sahib que nous avons pu voir uniquement de l'extérieur :
- le temple d'hanuman Karol bagh : celui-ci reste de loin le plus surprenant, très kitsch, on se serait cru à Disneyland.
La porte d'entrée du temple :
- le temple de Pracheen hanuman: dans celui-ci on fut en totale immersion puisque on a reçu le point rouge sur le front appelé bindi, il correspond à un ornement caractéristique de la culture indienne. En plus de la beauté de son intérieur, ce temple nous a offert une boite de nourriture. Mal à l'aise avec cette offrande, nous l'avons offert à notre tour à des nécessiteux dans la rue.
Nous avons aussi exploré le quartier de Old Delhi où nous avons pu voir la grande mosquée de Delhi, Jama Masjid. Nous ne sommes pas entrés à l'intérieur car nous n'étions pas vêtus de manière adéquate (shorts et épaules découvertes) mais nous avons pu l'apprécier de l'extérieur.
A Old Delhi, nous avons arpenté la rue principale Chandni Chowk jusqu'au marché aux épices ( Spice market comme disaient tous les conducteurs de tuk-tuk qui voulaient nous emmener), cette partie de Delhi reste assez "sage" car très touristique.
C'est surtout les petites rues et l'itinéraire qui de part de la gare jusqu'à Old Delhi qui vaut le détour en matière de dépaysement : foule, voitures, scooters, tuk-tuks, animaux, odeurs diverses et variées (plus ou moins agréables) se mêlent dans un brouhaha incessant de klaxons. C'est là qu'on sait que l'on est vraiment en Inde!
Nous n'avons pas visité le fort rouge qui était fermé lors de notre première visite, puis en préparation de la fête de l'indépendance (15 août) la seconde. Nous avons pu le voir de loin, au bout de la rue Chandni Chowk.
Comme je le dis souvent, il faut avoir beaucoup voyagé pour supporter la vie à Delhi. Malgré nos quelques voyages à l'étranger, on n'est pas encore assez expérimenté car au bout de 5-6 jours on commençait à vouloir changer d'horizons. Il faut dire aussi que la vie là-bas pour un occidental est très épuisante, notamment quand on a 38 degrés et 46 en ressenti.
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